Écologie Positive est un nouveau parti politique écologiste crée en 2022.

Il défend une écologie qui propose des solutions et qui construit des compromis , une écologie de gouvernement, une écologie utile pour faire de la transition écologique une réalité.

ADHEREZ ! DON

La mobilisation des agriculteurs ne laisse personne indifférent.


Comment l’être en effet ?

Le métier d’agriculteur est juste essentiel car il nous nourrit tous. Je lisais ce matin sur un forum de discussion, le témoignage d’un agriculteur : « Je n'en peux plus d'être redevable à la société de faire un métier essentiel à sa subsistance ».


On oublie parfois l’essentiel. Quand le monde agricole dit à la société qu’il n’en peut plus, on ne peut pas juste dire « j’entends les messages et je comprends », il faut aussi répondre par des actes.


Le premier message auquel il faut répondre concrètement, c’est celui des revenus. Qu’un paysan ne puisse pas vivre de son travail est intolérable. Les neuf milliards d’euros de la PAC n’assurent pas le minimum vital pour tous les agriculteurs. C’est évidemment incompréhensible.


Il y a ce fonds européen, mais osons le dire, il y a aussi le prix de la nourriture. Quiconque va faire ses courses voit bien qu’il y a quelque chose qui ne marche pas. La grande distribution se vante de pratiquer des prix bas sur toute une série de produits de première nécessité. Mais on le sait bien, c’est au détriment des agriculteurs.

Acheter de la nourriture de base : fruits, légumes, laitages, viande ou poisson à des prix bas plait évidemment aux consommateurs que nous sommes, mais le revers de la médaille c’est la trop faible rémunération des producteurs de nos territoires. Et dans le détail, voir que les fruits et légumes de saison produits près de chez nous sont souvent plus chers que la viande et le poisson, ou les produits transformés ou importés de l'autre bout de la planète est ahurissant. Le discours général, notamment du côté des sphères politiques, est à contenir l’inflation. Et donc tout discours sur l’augmentation des prix des aliments est jugée « inentendable » auprès des français. Mais n’est-ce pas aussi, de temps en temps, aux responsables politiques de dire la vérité face à toutes les démagogies. La part des aliments dans le budget moyen des français est passée de 30% à 17% au cours des 60 dernières années au profit de la communication, des loisirs, du logement et transports. On ne paie pas le bon prix des aliments, notamment les produits frais, locaux et non transformés. Payer le bon prix doit bien évidemment nous inviter à renforcer les chèques alimentaires pour les ménages les plus modestes. La loi Egalim devait corriger les choses et faire en sorte que les agriculteurs vendent à un prix qui couvre le coût de production. Les sanctions annoncées par le Premier Ministre sont dès lors les bienvenues. Attendons de voir leur effet.


Autre sujet de mécontentement : les tracasseries administratives. Quand un métier essentiel croule sous les règlementations alors qu’il n’arrive plus à vivre, difficile de lui demander de penser à la planète. Lorsque vous devez déjà dans votre quotidien rembourser vos dettes, gérer le stress de perdre une aide ou avoir du jour en lendemain de nouvelles contraintes administratives, vous n’avez plus le temps pour le reste et finalement pour l’essentiel. Les élus que nous sommes, de tout bord, doivent non plus seulement entendre, mais aussi sonder et changer en profondeur cet Etat et sa bureaucratie qui s’est construite de manière kafkaïenne sans réellement en avoir eu la commande, sans que personne n’ait réellement voulu cela. Ce grand « anonyme inhumain », tout puissant, peut faire mourir une exploitation en différant le paiement des subventions. Là encore, les nombreuses simplifications annoncées par le Premier Ministre étaient attendues. Y aura-t-il d’autres simplifications à prévoir ?… on devine que oui.


Dernier sujet de mécontentement et pas des moindres pour l’écologiste que je suis : la question environnementale. Elle est largement mise en avant dans cette colère même si je veux entendre aussi nombre d’agriculteurs qui disent que le problème est moins l’objectif que la manière de procéder. En tant qu’écologiste, je serais évidemment inquiet d’une remise en cause des actions environnementales que nous avons mises en place. Les rapports scientifiques sont malheureusement très clairs sur les impacts que nous devons corriger. Ne soyons pas sourds. Je comprends toutefois que nous nous sommes employés à faire de ces démarches environnementales un véritable enfer pour de trop nombreux agriculteurs. Les agriculteurs ne se lèvent pas le matin pour porter atteinte à l’environnement dont est directement issu le fruit de leur travail. Beaucoup d’entre eux cherchent quotidiennement à réduire cet impact. Certains ont fait le choix du bio et ils se sont retrouvés ces derniers mois dans de grandes difficultés. Il était pour le moins impératif de leur apporter un soutien d’urgence comme l’a annoncé le Premier Ministre. Plus globalement, il est temps de cesser d’opposer « agriculture et écologie ». Personne n’est gagnant, pas plus les agriculteurs que les écologistes. Alors oui, simplifions et repensons la manière d’avancer avec pragmatisme en écoutant d’abord les capacités de chaque agriculteur à pouvoir progresser dans les démarches environnementales. Si des normes européennes sont décidées, sauf à vouloir sciemment mettre en danger leur mise en œuvre, pourquoi « sur-transposer » ? Je suis pour être ambitieux dans le respect de la planète, mais je ne suis pas non plus pour aller trop vite si in fine le résultat est le recul ou la stagnation.


Ajoutons sur ce sujet environnemental qu’il est entendable de ne pas interdire sans solution. Cela veut dire que quand une interdiction est envisagée à une échéance de 5 à 10 ans, il est intolérable d’apprendre qu’aucun moyen – ou si peu – n’a été mis pour trouver des solutions de remplacement. Investir dans la recherche ne doit pas – là non plus – n’être que des mots et des promesses en l’air. Ce sont des montants à poser sur la table pour financer des recherches et des expérimentations. La Région Ile de France a financé de la recherche qui a permis de mettre sur le marché des variétés de betteraves sucrières résistantes à la jaunisse. Quand on y met les moyens, on trouve.


Enfin, il y a le sujet « international ». Le constat est que nous demandons à nos agriculteurs de respecter des normes environnementales dans leurs productions. Et dans le même temps, nous tolérons des importations de denrées agricoles qui sont produites sur d’autres continents et qui ne respectent pas nos normes. C’est évidemment aussi hypocrite qu’inacceptable. La logique européenne de réduction de certaines productions alimentaires en acceptant les importations me fait penser à la désindustrialisation programmée il y a quelques décennies et sur laquelle nous tentons aujourd’hui difficilement de revenir. Produire selon des normes environnementales et sociales est absolument nécessaire. Mais si cela s’avère difficile, comment accepter d’y renoncer et de faire venir d’ailleurs ce que nous ne voulons plus produire ? L’écologie pragmatique à laquelle je crois est celle qui accepte de produire et consommer imparfaitement chez nous plutôt que fermer les yeux sur les productions sales faites ailleurs et que nous importons. Cela implique donc de changer de doctrine au niveau européen, doctrine qui est très imprégnée d’une logique de libre échange le plus large possible. Mais ce marché mondial libre ne marche que s’il est « non faussé ». Non faussé veut dire que nous devons protéger nos productions qui sont soumises à des règlementations qui ne s’appliquent pas ailleurs. Ainsi, c’est évidemment une bonne chose de mettre son veto à la signature du traité de libre-échange avec l’Amérique du Sud, dit Mercosur. Mais il faudra aller plus loin. Ce n’est pas un gros mot que de « filtrer » nos importations et leur appliquer des rééquilibrages douaniers pour remettre de la justice dans les prix des produits qui n’ont pas appliqué nos normes environnementales et sociales. Ainsi devrait-il en être prioritairement sur les produits alimentaires qui ne sont pas des produits comme les autres. Nous avons commencé à le faire avec les dispositions de la « taxe carbone aux frontières » ou des dispositions relatives à la « déforestation tropicale importée ».

Dans l’esprit, ce sont deux politiques européennes nouvelles qui sont les premiers pas d’une régulation environnementale et sociale du marché libre et mondial auquel l’Union Européenne (et le monde) tient.


C’est un combat européen que nous aurons à porter dans la prochaine législature à l’issue des élections européennes.


Excellente année 2024 à toutes et tous, écologique, et positive.

De bonnes raisons d'y croire il en faut car le catastrophisme, les peurs, les angoisses, largement alimentées et exploitées par tous les populismes, ne font jamais avancer une société.


Bien entendu, nous ne pouvons nier les problèmes si nombreux qui fracturent notre pays, l'Europe et le monde.

Mais se protéger, porter les réponses, c'est, nous en sommes certains, un discours positif qui le permettra. C'est vrai dans beaucoup de domaines, ça l'est particulièrement pour l'écologie. C'est la raison pour laquelle nous avons crée ce parti. C'est la raison pour laquelle nous avons l'ambition d'en faire un véritable projet et une offre politique nouvelle.


Cette année 2024 va démarrer par une campagne électorale européenne. Nous y prendrons pleinement part.

En fervent défenseur de l'Europe plus que jamais menacée.

En fervent défenseur d'une écologie constructive, résolument tournée vers le progrès, à l'écoute de la science. Une écologie qui soit prise au sérieux. Une écologie qui soit l'ouvrière des compromis de société qui nous feront résoudre les problèmes, uns à uns, pas à pas, pour redonner espoir à une jeune génération qui, pour une partie trop importante, nous dit "ne plus y croire".


Les raisons d'y croire sont pourtant nombreuses. Sans "bonnes nouvelles", l'envie d'avancer n'existe plus. Redonnons "envie d'écologie". Pour cela, rendons-la "positive".


A très vite,


Yann Wehrling,

Président d' "Ecologie Positite".

SOUTENEZ notre action

Chacun d'entre nous, en France, émet en moyenne 10 tonnes de carbone par an.

Pour respecter les accords de Paris pour le climat et éviter un réchauffement climatique global qui dépasse les 1,5 degrés, nous devons émettre 2 tonnes pas an.

Pour savoir où nous en sommes, chacun d'entre nous peut faire son bilan. Je l'ai fait. J'en suis à 6 tonnes. Faites-le et estimez quels sont les changements que vous devriez faire dans votre quotidien. Très objectivement, ces changements sont acceptables.

plateforme adoptée en Assemblée générale le 10 juin 2023 à Paris

30 propositions

pour une Europe plus écologique

POUR LA PLANETE, NOUS AVONS BESOIN D’UNE EUROPE FORTE

 

 

Ne rien oublier de ce que nous a apporté la construction européenne, c’est cela « être européen ».

 

La plupart des grandes avancées environnementales, nous les devons à l’Europe.

 

Les protections des habitats naturels, des espèces migratrices, des eaux de surface, ou de l’air, c’est l’Europe. Au fil des dernières décennies, nous avons bâti un corpus de normes environnementales qui sont plus que des réglementations, elles traduisent des valeurs communes basées sur le respect du vivant, une amélioration de notre bien-être, une prise en compte forte des enjeux planétaires et de notre responsabilité particulière en tant que continent riche. Ceci a fait de l’Europe un des continents les mieux disant sur le plan de la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité.

 

Avons-nous fait tous les progrès nécessaires ?

 

Avons-nous suffisamment limité nos atteintes à l’environnement ? Bien évidemment non et beaucoup reste à faire.

Mais, sans l’Europe, toutes les avancées passées n’auraient pas été une réalité pour l’ensemble de notre continent : chacun aurait progressé à son rythme. Sans l’Europe, nous n’aurions pas fait les mêmes avancées dans le traitement de nos déchets, la protection des habitats naturels, la dépollution des eaux de surface ou la diminution de la pollution de l’air. Bien des choses nous paraissent aujourd’hui normales, et pourtant, rien n’était évident. C’est pour cela, et aussi pour beaucoup d’autres raisons (le corpus de valeurs européen autour des droits de l’Homme, des libertés, et de préservation de la paix, entre autres), que nous sommes profondément européens.

 

Mais notre Europe est fragile.

 

La crise ukrainienne a montré les fragilités de notre continent, tant dans la résistance aux folies d’un voisin russe en mal de d’impérialisme que sur sa capacité à être solidaire sur le plan énergétique. A ces fragilités, il faut ajouter celle des démocraties qui nous composent, toutes soumises aux pressions des populismes. 


Proposition 1 :

Relancer l’idée d’une constitution européenne

Notre projet politique est clair : nous défendons résolument l’Union européenne et nous souhaitons son renforcement.

 

Alors que certains veulent affaiblir l’Europe, nous voulons au contraire la renforcer, la rendre plus démocratique, porter haut le ciment de valeurs qui nous lie tous sur ce continent.

 

Les échecs des réformes institutionnelles passées ont rendu les réformateurs timides.

 

Or la force des populistes et des nationalistes qui veulent faire machine arrière réside précisément dans la faiblesse des démocrates et réformistes pro-européens. Cette faiblesse ne réside pas dans notre défense de l’Europe, mais dans notre absence d’envie de la réformer pour la renforcer. Sans doute est-il temps de relancer l’idée d’une réforme institutionnelle européenne car sans renforcement des institutions européennes, la confiance des peuples envers l’Europe continuera de s’éroder.

 

Relançons l’idée d’une Constitution européenne à l’image de celle dont dispose chaque état.

 

L’époque est celle d’une croisée de chemins pour l’Europe. Une formation politique écologiste qui plaide pour une Union européenne renforcée a deux raisons d’agir ainsi :

 

On est européen ou on ne l’est pas.

 

Nous devons clarifier les alliances politiques avec lesquelles travailler de manière constructive. Ces alliances doivent être avec les pro-européens et non avec les eurosceptiques.

 

Au-delà des clivages entre la droite et la gauche, pour nous, le clivage structurant, celui qui fonde notre choix, c’est celui entre les pro-européens et les eurosceptiques, au niveau du Parlement européen au niveau national et infranational (à la différence d’Europe-Ecologie-Les Verts).

 

Il ne serait pas sérieux de prétendre à des alliances incohérentes, pro-européennes au niveau du Parlement européen et eurosceptiques au niveau national ou local. Ce distinguo, auquel veut nous habituer EELV, nous le réfutons clairement. On est européen ou on ne l’est pas.

 

Pour continuer à porter des avancées environnementales, le niveau européen est le niveau le plus pertinent.

 

Pour bâtir un ensemble cohérent de mesures environnementales, L’Europe l’a prouvé par le passé, le niveau national n’est pas suffisant. Poursuivre ces réformes, aller toujours plus loin pour relever le défi colossal du changement climatique, de la décarbonation de notre économie, et mettre un terme à l’érosion de la biodiversité, ne peut s’envisager efficacement qu’au niveau européen.

Proposition 2 :

Renforcer progressivement la taxe carbone aux frontières



Proposition 3 :

Elargir cette taxe aux produits ayant un impact négatif sur la biodiversité

PROTÉGEONS NOS NORMES ENVIRONNEMENTALES

 

Nous voulons fonder notre projet politique sur la défense de nos normes environnementales européennes, parce qu’elles sont le reflet de nos valeurs.

 

La taxe carbone aux frontières est un principe de protection à renforcer et généraliser

 

Un même degré d’exigence à maintenir à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières

 

Les marges de manœuvre actuellement laissées aux états membres permettent des distorsions dans l’application du droit de l’environnement.

Cela crée des tensions et une forme de concurrence déloyale entre les acteurs économiques des différents pays. Et ne nous garantit pas la pérennité de ces normes, qui peuvent être un jour remises en cause.

 

Les distorsions entre nos normes environnementales et celles pratiquées ailleurs dans le monde doivent être prises en compte

L’entrée dans notre marché de produits moins disant sur le plan environnemental suscite de légitimes critiques de la part de nos producteurs et industriels.

Dès lors que l’Union européenne est garante du libre marché et des négociations commerciales avec le reste du monde, elle doit à la fois protéger le respect de nos normes et nos acteurs économiques d’une forme de concurrence déloyale et faussée.

 

Partant de ces constats, et parce que nous tenons à nos normes environnementales, nous voulons fonder notre projet politique sur la défense de nos normes environnementales européennes et les protéger.

 

Pour cela, notre projet est de renforcer les négociations commerciales visant à instaurer pour tous les produit qui entrent ou circulent sur notre territoire un régime de restrictions ou d’obligations :

 

Un respect à l’identique des mêmes normes sanitaires, pour tout ce qui circule en Europe, que cela provienne de l’intérieur de l’UE ou de l’extérieur, avec une tolérance zéro quand il y a doute pour sur les effets sur la santé des utilisateurs

 

Une taxe à l’entrée sur notre marché européen qui intègre le coût environnemental dans le prix des produits importés. Nous ne pouvons pas imposer des normes contraignantes à nos producteurs, nos industriels et nos agriculteurs, et tolérer que des pays extérieurs inondent nos marchés de produits qui ne les respectent pas. Nous avons commencé à l’envisager pour les actions liées à notre lutte contre la déforestation importée. La taxe carbone aux frontières est de même essence. Notre projet politique est de renforcer ces dispositifs, les généraliser.

 

Avoir le courage d’interdire les produits les plus nocifs pour l’environnement ou la santé, et les plus éloignés de nos valeurs et normes.

 

Nous devons renforcer les contrôles sur le respect de ces principes, même si cela a un coût élevé. C’est à ce prix que nous serons crédibles. Des pistes de financement de ces contrôles existent (une part de la taxe carbone, le montant des amendes infligées en cas de non-respect de ces normes, …).

NOUS DEVONS NOUS ADAPTER AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

 

Une problématique qui se généralise progressivement

 

Les grandes canicules et inondations frappent dorénavant durement tous les Etats membres de l’UE. Si les pays du sud de l’Europe ont une longueur d’avance dans leur gestion des sécheresses et des grandes chaleurs, le glissement de ces stress climatiques plus au nord invite dorénavant l’ensemble du continent à se saisir de l’adaptation au changement climatique. Nous devons prendre en compte et anticiper la multiplication :

 

-      Des sécheresses et canicules

-      Des crues et inondations

-      La montée des océans

 

Si l’UE a objectivement pris à bras le corps la question de la décarbonation et de la réduction de nos émissions de GES, elle n’en a pas réellement fait autant pour l’adaptation au changement climatique.

 

 

Une politique européenne globale et concertée doit être mise en place sur ce sujet

 

Les fonds structurels et la PAC, les deux plus puissants outils financiers européens, doivent dorénavant être pensés à l’aune de l’adaptation au climat à venir.

 

Cette grande politique européenne que nous appelons de nos vœux doit prendre appui sur ce que les fonds structurels, ainsi que la PAC, ont construit durant ces dernières décennies.

·     Les fonds structurels ont servi à financer des “rattrapages”, notamment en infrastructures.

·     La PAC a servi à moderniser et adapter notre agriculture face au défi alimentaire du lendemain de la guerre puis à la mondialisation du secteur agricole.

 

Aujourd’hui, nos infrastructures et notre agriculture doivent s’adapter au changement climatique.

 

Une adaptation qui doit être pensée comme efficace et durable

 

Raisonner sur le long terme et choisir, très majoritairement, des solutions fondées sur la nature. Par exemple :

 

·   Recours massif à la végétalisation des zones urbaines pour résorber par le végétal les îlots de chaleur urbain

·   Choix de la géothermie de surface comme solution de climatisation des bâtiments

·   Normes européennes de constructions neuves qui intègrent l’adaptation au changement climatique

·   Restauration massive des zones humides en amont des cours d’eau pour absorber les crues

·   Contractualisation avec les agriculteurs pour faciliter, le long des cours d’eau, les expansions de crues dans les champs afin d’épargner les zones urbaines et habitées

·   Investissement massif dans les trames vertes et bleues pour résorber les discontinuités de corridors écologiques et favoriser la circulation de la biodiversité. Cette dernière aura besoin de migrer pour s’adapter au changement climatique

·   Accompagner les agriculteurs, et prioritairement les maraîchers, pour pouvoir irriguer les cultures via des solutions préservant le cycle de l’eau, (goutte-à-goutte, d’irrigation par les eaux grises, de stockage des eaux de ruissellement hivernales sans recourir au puisage dans les nappes).

·   Réfléchir aux meilleures solutions pour préserver la ressource en eau douce qui fait l’objet de conflits d’usage violents. Des solutions durables et consensuelles favorisant le partage de l’eau entre nos usages et les besoins pour la nature doivent être pensés et aidés au niveau européen.


Proposition 5 : se doter à l’échelle européenne d’un vaste plan de sobriété visant à une réduction de 15% à l’horizon 2030 de nos consommations EAU MATIERE ENERGIE

ENGAGEONS UN GRAND PLAN DE SOBRIETE EUROPEEN ENERGIE, MATIERE, EAU

 

 

La sobriété énergique, une nécessité vitale

 

 

Pour réduire notre dépendance énergétique

 

La crise ukrainienne et ses conséquences énergétiques sur tout le continent ont relancé l’absolu besoin de réduire notre dépendance aux hydrocarbures en provenance de pays en dehors de l’UE et, en particulier, de la Russie.

 

Par que c’est la solution la plus économique et efficace pour réduire émissions de GES

 

Un coût d’accélérateur, suite à la crise ukrainienne, a été acté en mars dernier par l’UE avec un accord portant sur une réduction de 11.7% de nos consommations énergétiques à l’horizon 2030.

 

Mais cette crise ne doit pas masquer le fait que la sobriété énergique est une vraie solution durable si nous la mettons en œuvre sans sacrifier notre qualité de vie, simplement en étant plus attentif.

-      A l’échelle européenne, nous proposons de sensibiliser l’ensemble des citoyens européens, par de vastes campagnes de communication, les invitant à être plus sobres en modifiant un peu leurs habitudes ou leurs gestes au quotidien :

o  Réduire les températures de consigne de chauffage l’hiver

o  Eteindre plus souvent les lumières

o  Adopter des ampoules peu consommatrices

o  Éteindre les appareils qui restent en veille ou en charge inutilement

o  Choisir des appareils électriques performants et pratiques

o  Lancer des dispositifs comme celui des « familles à énergie positive » au niveau de toute l’Union européenne ( ?)

 

·     Mutualiser les bonnes pratiques conduites à l’échelle des communes

Là encore, bien des actions sont les mêmes à travers le continent, comme, par exemple, la baisse des températures de consigne dans les mairies, dans les écoles, dans les gymnases, dans les piscines. Il est possible d’aller beaucoup plus loin, en explorant de nouvelles voies qui sont à peine connues : certains EPCI ont découvert que le principal poste de consommation d’électricité de leur collectivité, c’était la distribution de l’eau potable qui nécessite de puissantes pompes qui fonctionnent en continu.

 

·     Accompagner la sensibilité environnementale qui monte en puissance du côté des industriels

Le travail sur la RSE dans les entreprises commence à porter ses fruits. Là encore, le niveau européen est le bon niveau pour partager les meilleures pratiques, notamment par le biais des jeunes diplômés qui cherchent à mettre du sens dans leur travail.

 

 

La sobriété en eau : une ressource vitale qui se raréfie

 

 

Dans le même temps, le changement climatique est à l’oeuvre et les sécheresses frappent dorénavant des pays qui, comme la France, n’y étaient pas habitués. L’eau douce devient à bien qui n’est plus aussi abondant et c’est une réalité qui ne devrait pas aller en s’améliorant. Comme pour l’énergie, nous devrons maintenant envisager également une sobriété dans notre usage de l’eau douce.

 

 

La sobriété en matières : la terre n’est pas inépuisable

 

 

Nous le savons depuis longtemps, les matières premières dont notre économie a besoin pour produire tous les biens de consommation de notre quotidien ne sont pas issues de gisements inépuisables.

 

·     Nos modes de consommation et notre économie sont gourmands 

Qu’il s’agisse de pétrole pour les plastiques, de métaux, de minerai, de terres et de sable, ou de matières végétales et animales, nous consommons des produits fabriqués à partir de matières premières qui ne sont pas inépuisables.

 

·     En aval, l’élimination de ces matières devenues déchets a un coût environnemental colossal.

 

Réduire nos besoins en matière, trouver des solutions de remplacement innovantes et recycler les déchets pour en refaire de la matière première deviennent des priorités tout aussi stratégiques que l’énergie et l’eau.

Proposition 6 : se doter à l’échelle européenne d’une véritable politique énergétique commune (PEC) à l’image de la PAC


Proposition 7 :

Soutenir la création d’une filière européenne dans le domaine du solaire et généraliser son utilisation, tant par la société civile que les acteurs économiques


Proposition 8 :

Encadrer l’utilisation de la méthanisation, pour un usage local et limité.


Proposition 9 :

Développer le soutien aux réseaux de chaleurs urbains.


Proposition 10 :

Développer le soutien aux réseaux de récupération de chaleur perdue, et à la géothermie.


Proposition 11 : encourager et soutenir la décarbonation des carburants

DECARBONONS NOTRE ENERGIE

 

Bien évidemment, sur le volet énergétique, si la sobriété doit devenir une priorité, les autres efforts poursuivis, à savoir ceux portant sur la décarbonation de notre production et donc de notre consommation restent entiers.

 

La question de l’énergie va devenir centrale dans les prochaines années pour deux raisons :

·     Elle impacte la qualité de vie de nos concitoyens, par exemple avec l’accès au numérique.

·     C’est un élément d’attractivité pour les activités économiques, puisque c’est un puissant facteur de relocalisation industrielle.

 

 

Une politique européenne commune au niveau de l’énergie

 

 

Nous avons tous pu découvrir, à l’occasion de la crise ukrainienne et ses impacts sur les approvisionnements en gaz russe, que l’Union européenne n’a pas de politique commune de l’énergie et que les tiraillements restent grands entre les différents Etats membres. N’y renonçons pas car le défi est colossal. Nous devons arriver à produire au plus vite :

 

- une énergie totalement dé carbonée, en renonçant au charbon, aux schistes, bitumineux, au pétrole et au gaz. La fin des énergies fossiles doit être une priorité, sur notre territoire et dans nos importations.

 

- chez nous, afin de ne plus dépendre d’approvisionnement extérieurs. Pour des raisons stratégiques à long terme.

Nous nous battrons pour que puisse exister une véritable politique énergétique commune à l’image de la PAC, en favorisant la massification de :

 

L’éolien offshore

 

C’est objectivement une solution que nous devons développer, mais avec quelques réserves :

·     Les zones d’implantation doivent être concertées

·     L’industrialisation locale doit être maximisée

·     Les intérêts croisés avec les usagers de la mer, qui est un bien commun, doivent être discutés.

·     Les atterrages doivent être discrets

·     A la fin de vie d’un parc il doit y avoir un retour à l’état initial.

 

Nous devons également être favorables aux autres énergies marines renouvelables, telles que les parcs hydroliens. La France doit être motrice et exemplaire dans ce domaine, en tenant l’objectif des 50 parcs offshore en France, produisant 40 GW, en 2050.

 

L’éolien terrestre

 

Souvent controversé dans des territoires où il est accepté de manière très variable, il est pourtant nécessaire. Il s’agit d’une solution mature sur le plan technique et viable sur le plan économique, quasiment sans soutien.

 

En la matière, une des clés de la réussite de ces projets est d’en faire des projets de territoire, qui dépassent le simple périmètre de la commune. Pour en faciliter l’acceptation par les territoires concernés, le partage des revenus associés doit être équitable et profitable aux territoires qui les accueillent, notamment via les financements participatifs et une évaluation objective en amont des impacts sur la biodiversité et les paysages.

 

Le solaire

 

C’est une technologie largement acceptée. Le rendement des panneaux ne cesse de s’améliorer. En plus de produire une énergie renouvelable, le panneau solaire absorbe le rayonnement grâce à son albédo et évite une part de réchauffement de l’atmosphère. Son développement est donc plus que souhaitable.

 

·     En développant une véritable filière européenne dans le domaine des panneaux solaires, pour des raisons évidentes d’indépendance stratégique, mais aussi pour éviter d’importer des panneaux souvent fabriqués avec une énergie à base de charbon.

 

·     Les normes et aides que nous devons envisager pour la généralisation et le développement massif du solaire en Europe doivent être assorties de conditions à la seule destination de panneaux conçus et fabriqués en Europe.

 

·     Nous devrons, quand c’est possible, privilégier les installations sur les bâtiments, les ombrières de parking, les délaissés portuaires et aéroportuaire, et les friches industrielles.

 

·     L’Union européenne doit rendre obligatoire son usage sur toute construction neuve, tant pour le photovoltaïque que pour l’eau chaude.

 

·     Quant aux nouveaux hangars agricoles gigantesques uniquement envisagés pour être couverts de panneaux et les projets au sol, ayons les mêmes prudences que pour l’éolien terrestre. Ils doivent être des projets acceptés par les habitants et les territoires, notamment sur le plan du partage des bénéfices et sur l’évaluation objective en amont des impacts sur la biodiversité et les paysages

 

La méthanisation

 

Elle n’est pas épargnée par la contestation alors qu’elle fait partie du panel de solutions renouvelables intéressantes, notamment au regard des puissants gisements issus des boues des stations d’épuration et des bio déchets de nos poubelles. Là encore, dotons-nous, à l’échelon européen, de cadres rassurants. Il faut par exemple conditionner les projets au fait d’avoir des boucles locales de consommation de biogaz et rester sur un taux de cultures dédiées très limité.

 

Le bois (comme énergie)

 

      Il peut être une solution, mais il a besoin d’évolution technologiques pour réduire les émissions de particules fines dont on sait maintenant qu’elles participent grandement à la pollution de l’air.

 

      Cette ressource peut par ailleurs entrer en concurrence avec d’autres usages du bois, qu’il faudrait développer, la construction notamment.

 

      Cela peut déséquilibrer la forêt avec la modification des essences et un enrésinement des massifs.

 

Les réseaux de chaleur

 

Ils sont trop peu aidés. C’est une solution idéale pour les zones urbaines, qui permet de :

 

·     Contrôler les productions

 

·     Mieux répartir les énergies avec un prix fixe faible

 

·     Alimenter à prix très compétitifs les logements sociaux

La chaleur de récupération ou chaleur fatale

 

Complètement sous utilisée dans la plupart des pays, l’Europe doit renforcer et soutenir la récupération des chaleurs perdues :

 

      La récupération de la chaleur urbaine domestique sur les eaux usées

 

      La récupération de chaleur industrielle, notamment issue de la chimie ou de la sidérurgie

 

La géothermie

 

C’est une énergie dont les deux formules sont à exploiter au mieux :

 

      La géothermie profonde a tout son intérêt là où les sous-sols s’y prêtent, comme en Ile de France. 

 

      La géothermie de surface, technologie émergente, doit, quant à elle, être massivement déployée.

 

Le nucléaire

 

 Sujet polémique s’il en est, nous devons sortir de la stérile opposition entre anti, la refusant complétement, et pro nucléaire, ne jurant que par cette énergie. Elle n’est ni dénuée de questionnements et d’aspects négatifs, tout comme les autres énergies (risques inhérent à la technologie, coût, déchets nucléaires, démantèlement) ni d’aspects positifs (souveraineté, production largement décartonnée et constante). Il est, quoi qu’il en soit, impossible de décarboner rapidement notre économie sans passer, pour un temps donné, par le nucléaire.

 

Les carburants

 

L’objectif de la sortie des voitures thermiques est désormais un acquis. Nous pensons toutefois qu’il est impératif de ne pas condamner les voitures thermiques non carbonées qui ont recours aux carburants d’origine végétale.

 

De manière générale, nous ne pensons pas réaliste de condamner tel ou tel mode de transport, mais plutôt de raisonner en termes de « décarbonation ». Si un avion vole à l’électrique, à l’hydrogène ou au biocarburant, quel est le problème ? Il peut même devenir plus vertueux d’un point de vue environnemental au regard de son emprise sur le foncier.


Proposition 12 : pousser la création d’une filière de récupération et de recyclage des composants nécessaires aux énergies renouvelables

Le recyclage des composants des énergies renouvelables et des batteries

 

·     Parmi les composants nécessaires aux énergies renouvelables, beaucoup proviennent d’autres continents. Récupérer les terres rares et minerais précieux à l’intérieur de l’Europe participera grandement de notre totale souveraineté, à terme, pour nos productions énergétiques.

 

·     Pour les batteries nécessaires aux usages des mobilités plus vertes, il est indispensable de bâtir une filière solide de fabrication et de recyclage.

 


Proposition 13 : construire un projet européen ambitieux pour réinvestir et développer le rail

CONSTRUISONS UN PROJET EUROPEEN POUR LE TRAIN


Parce que la volonté politique a existé, fut un temps, pour nous doter d’un outil industriel puissant dans l’aéronautique, nous pensons qu’il nous faut aujourd’hui construire un projet européen pour le train, un Plan Marschall du ferroviaire.

Sur la base de l’existant, penser le réseau ferré de 2050

 

·     Créer les jonctions manquantes entre les réseaux à grand vitesse

·     Créer de véritables compagnies européennes de TGV en facilitant les alliances entre les grands opérateurs

·     Moderniser les réseaux existants

·     Financer les réseaux manquants

 

Pour le transport des passagers

 

·     Favoriser la connexion du rail de demain aux autres moyens de transport, aux aéroports, aux réseaux de bus pour rejoindre les petites villes et les campagnes, au co-voiturage, aux propositions de mobilités fluides pour les premiers ou les derniers kilomètres

·     Remettre au goût du jour les lignes longues distances confortables avec train couchette, ouvertes à la concurrence, alliant le charme des grandes traversées européennes, et la modernité de wagons connectés et adaptés à des univers de travail (téléconférence, réunion, séminaires sur rail…) ou d’évènements privés

 

Pour le transport des marchandises

 

·     Favoriser et encourager, par des infrastructures ambitieuses l’accès du train aux ports, et pas seulement les plus importants, pour développer les échanges avec les interland


Proposition 14 :

Déterminer au sein de l’UE 30% d’espaces terrestres et marins où la biodiversité sera protégée, avec un plan de protection forte concernant 10% du territoire, sur ces espaces

METTONS RESOLUMENT EN ŒUVRE LA COP 21 SUR LA BIODIVERSITE  

 

 

En décembre dernier, l’ONU a adopté une nouvelle convention pour la protection de la Biodiversité mondiale. Les objectifs qu’elle a donnés à la communauté mondiale sont ambitieux et des rendez-vous intermédiaires tout au long de la prochaine décennie devront acter les progrès de mise en œuvre de ces objectifs.

 

Nous souhaitons que l’Union européenne, comme elle l’a fait pour la mise en oeuvre de la COP Climat (dit, accords de Paris) propose dès la première année de la nouvelle mandature du Parlement européen, une déclinaison au sein de l’UE de la mise en application de la COP Biodiversité (dit accords de Kunming/Montréal).

 

 

Protégeons la biodiversité sur nos territoires marins et terrestres

 

Pour le volet marin plus spécifiquement, nous souhaitons que :

 

·     Les 30% d’aires protégées soient définies en fonction des intérêts écologiques des zones à protéger (et non pas seulement en fonction des “facilités” géographiques qui sont, par exemple celles largement utilisées par la France pour concentrer ses aires protégées dans ses terres et mers australes).

 

·     La pêche industrielle soit interdite dans les 30% d’aires marines protégées

 

o  Que le monde de la pêche dispose d’un programme financier européen d’accompagnement des pêcheries artisanales afin que les manques à gagner dans la mise en oeuvre de cette mesure soient compensées financièrement


Proposition 15 :

Réduire les pesticides de 50% d’ici 2030, en s’appuyant sur la PAC et le soutien à la recherche


Réduisons massivement les pesticides

 

En s’appuyant sur la PAC, nous voulons planifier efficacement la réduction de 50% des pesticides d’ici 2030. Cet objectif, mainte fois avancé, n’a été pas avancé.

Nous voulons :

 

Soutenir les efforts de recherche pour trouver des alternatives

 

Le principe auquel nous croyons, au regard des échecs passés, est que l’interdiction et la diminution des pesticides ne peut s’envisager que si des solutions alternatives existent.

 

L’exemple des néonicotinoïdes nous a démontré que des investissements importants dans la recherche permettent de trouver des solutions alternatives (en Ile de France, le soutien à un laboratoire de recherche a permis la mise au catalogue de semences d’une variété de betteraves résistante à la jaunisse due au puceron.


Proposition 16 :

Se doter en Europe d’un indicateur pour mesurer les évolutions de la biodiversité, et se fixer un objectif à atteindre


Adoptons un indicateur fiable pour mesurer les progrès accomplis dans la protection de la biodiversité

 

La COP15 Biodiversité n’a pas pu aboutir sur la question des indicateurs. A l’image des 1.5 degrés à ne pas dépasser adopté lors des accords de Paris sur le Climat, nous aurions aimé avoir un indicateur unique et facile à comprendre pour la biodiversité.

 

L’UICN et le WWF ont porté l’indicateur “Nature positive”. Celui-ci consistait à considérer, sur la base d’un diagnostic de la biodiversité mené sur un périmètre défini et à une date bien précise, de se donner pour objectif d’avoir, sur ce même périmètre, d’ici 2050, “plus de biodiversité”... d’avoir un bilan “positif en nature” sur ce périmètre.


Proposition 17 :

Adopter un plan de soutien financier aux pays qui s’engagent à préserver la biodiversité dans leurs espaces naturels et à développer leurs énergies renouvelables, en renonçant à exploiter leurs combustibles fossiles.


Assumer résolument nos responsabilités de continent riche pour aider les pays en voie de développement

 

La mise en œuvre de la COP 15, en qualité de continent riche, nous oblige vis à vis des pays en voie de développement. L’exemple de l’oléoduc du projet Eacop en Ouganda montre que si nous voulons à la fois éviter la destruction d’habitats naturels parmi les plus riches sur la planète dans les zones tropicales, et aussi respecter les accords de Paris sur le climat, l’Europe doit agir beaucoup plus concrètement dans les pays en voie de développement.



Proposition 18 :

Porter l’idée d’une convention politique internationale sur la prévention des pandémies d’origine environnementales.


FAISONS DE LA PRESERVATION DES ESPECES ET LE BIEN-ETRE ANIMAL UNE GRANDE CAUSE EUROPEENNE

 

 

Nous l’avons oublié un peu vite, mais la COVID19 nous avait alertés sur les effets de notre relation dégradée au monde animal et au monde vivant sauvage qui nous entoure. N’oublions pas.

 

 

Tirer les leçons de la pandémie COVID 19

 

Précisément parce que nous avons maintenant un peu plus de recul, il est temps que notre continent se saisisse pleinement des enseignements à tirer des causes environnementales de cette pandémie que nous avons réussi à surmonter au prix d’efforts sanitaires, sociaux et économiques considérables. Nous proposons, en autres, de :

 

·     Interdire toute entrée sur le territoire de l’Union Européenne (aux ports et aéroports) de viande de brousse

 

·     Porter la demande d’une interdiction, partout dans le monde, des marchés dans lesquels des animaux sauvages sont vendus vivants ou morts sans que ne soient garanties des normes minimales d'hygiène.

·     Elargir les missions de la Convention CITES sur le commerce des espèces protégées, à celui des espèces sauvages les plus propices à véhiculer des zoonoses (viandes de brousse, primates, rongeurs…).

 

 

Pour mettre en place des mesures de préventions efficaces,


Proposition 19 :

Rendre le mandat de négociation voté au Parlement Européen obligatoire dans toutes les négociations internationales environnementales


Enfin, pour éviter que les sujets environnementaux fassent l’objet de négociations internationales complètement en décalage avec les opinions publiques, comme, par exemple le commerce de l’ivoire d’éléphants ou l’autorisation de la chasse d’espèces comme le rhinocéros ou le lion longtemps soutenu par la Commission Européenne, nous demandons


Proposition 20 :

Nous souhaitons que l’Union Européenne adopte des recommandations à destination des villes et des communes, afin de mieux protéger les grands arbres.


PROTEGEONS LES ARBRES

 

 

 

Les arbres et la forêt sont, partout en Europe, des sujets qui doivent nous mobiliser.

 

En milieu urbain

 

En milieu urbain, l’arbre a besoin d’un statut de plus grande protection. Il revêt en effet un rôle rafraichissant dans les villes en période de canicule. Il devient impérieux de les préserver. Il s’agit notamment de porter une attention particulière aux « vieux arbres » dont la capacité de rafraichissement est bien supérieure à celle des jeunes arbres.

 

Il s’agira également de mobiliser les habitants, les propriétaires fonciers, les associations, les entreprises et les agriculteurs qui peuvent tous jouer un rôle dans la préservation des grands arbres et la plantation d’arbres supplémentaires.


Proposition 21 :

Nous proposons que la PAC prévoie des mécanismes valorisant les plantations de haies et sanctionnant les destructions.


En milieu rural (ou semi-rural)

 

Nous devons protéger et valoriser le bois bocager utilisant des plantations de haies.

 

Un programme européen en faveur des « haies » aurait toute sa raison d’être : la haie apporte un soutien à la biodiversité, facilite l’infiltration dans les sols des eaux de pluie et donc le rechargement des nappes, et réduit les îlots de chaleur.

 

Les destructions de haies bocagères restent encore trop fréquentes, notamment du fait du remembrement et de l’augmentation de la taille des exploitations agricoles.

 


Proposition 22 :

Créons un label de protection des forêts européennes.


Proposition 23 :

Sensibilisons massivement les européens à l’importance de protéger et entretenir leurs forêts


En forêt

 

Nous proposons que l’Union européenne se saisisse de la question du devenir de nos forêts car les pressions sur cet écosystème s’accroissent alors même que celle-ci se fragilise du fait du changement climatique.

 

Protéger et entretenir les forêts européennes

 

Nous proposons la création d’un label de protection des forêts européennes. Label qui aura vocation à certifier :

·     Le bon entretien des forêts

·     La préservation de la biodiversité

·     La promotion de la bio-économie du bois

·     La bonne adaptation aux changements climatiques

o  Futaie irrégulière comme principe de gestion

o   Plantations d’arbres aux essences adaptées et d’origine européennes

o  Quota d’arbres à planter par Etat membre

o   Respect du concept du « bon arbre au bon endroit »

·     Un fonds spécial européen des forêts pourrait être créé pour soutenir les meilleures pratiques de préservation des forêts et de lutte contre la déforestation.


Proposition 24 :

Adoptons une taxe européenne sur les plastiques


STOP AU PLASTIQUE

 

Alors que la communauté internationale se penche sur ce fléau environnemental – et il n’est malheureusement pas certain que le traité plastique en préparation aboutisse sur des engagements ambitieux – l’Union européenne doit prendre un temps d’avance.

Nous proposons qu’elle adopte une taxe européenne sur les plastiques qui viendra alimenter directement le budget européen et sera intégralement consacré aux programmes de substitution des plastiques et aux innovations en ce domaine. Cette taxe visera bien évidemment uniquement les plastiques issus du pétrole et sera, d’une part, minorée pour les plastiques issus de recyclage, et majorée pour tous les plastiques à usage unique.


Proposition 25 :

Adoptons une fiscalité permettant aux états volontaires d’encourager les métiers de l’économie circulaire


Proposition 26 :

Faisons de l’obsolescence programmée un délit assorti de lourdes amendes


Proposition 27 :

Harmonisons les méthodes de calcul des différentes composantes de l’économie circulaire et créons un indice européen permettant de mesurer la circularité des produits


Proposition 28 :

Déployons des filières REP de Droit Européen sur l’ensemble des produits de consommation


Proposition 29 :

Harmonisons et rendons obligatoire un affichage environnemental

Matière Carbonne Eau


ENCOURAGEONS L’ECONOMIE CIRCULAIRE

 

L’économie circulaire est en plein essor mais peine à se généraliser et se massifier. Nous souhaitons que l’échelon européen aide cette généralisation au travers d’une série de mesures que pourrait porter une directive sur ce sujet. Parmi les mesures que contiendrait cette directive :

·     L’assouplissement des règles de fiscalité pour permettre aux Etats membres volontaires de mettre en place une fiscalité incitative sur les métiers participants à l’augmentation de la durée de vie des produits (réparation, réemploi, réutilisation…)

·     L’établissement d’un délit européen en matière d’obsolescence programmée et l’instauration de contrôles sur l’obsolescence, y compris des biens importés

·     L’harmonisation des méthodes de calcul des taux de collecte, recyclage, enfouissement et incinération des déchets

·     L’instauration d’un indice européen de circularité, à dupliquer par Etat membre

·     Le déploiement de filières REP de Droit Européen sur l’ensemble des produits de consommation

·     Le déploiement d’un affichage environnemental européen, obligatoire et harmonisé, pour tous les produits de consommation courante, intégrant les trois sobriétés évoquées plus haut (carbone, matière et eau) et les impacts sur la biodiversité et le bien-être animal.


Proposition 30 :

Adopter un budget vert pour supprimer les subventions néfastes pour l’environnement et proposer aux Etats membre une fiscalité plus vertes permettant, à prélèvements constants, de réduire la fiscalité sur les produits et services favorables à l’environnement tout en augmentant celle qui lui est défavorables.


FAISONS RIMER ECOLOGIE ET ECONOMIE : VERS UN BUDGET VERT EUROPEEN

 

Verdir notre économie

 

 

L’élaboration d’une “taxonomie européenne”, à savoir une classification des activités économiques ayant un impact favorable sur l'environnement, a été un exercice très positif. Il se poursuit et s’affine.

 

Il permet aujourd’hui de mieux orienter les aides et réglementations publiques sur certaines activités plus que sur d’autres.

 

C’est une réponse très concrète à ceux qui pensent que la seule solution réside dans une décroissance globale de notre économie. Pour nous, la solution réaliste est plutôt de “verdir” notre économie en faisant croître les activités économiques favorables à l’environnement ou sans dommage pour l’environnement et décroître les plus polluantes ou nuisibles à l’environnement.

 

Les outils sont de plus en plus disponibles pour prendre les bonnes décisions en termes de subventions et de dépenses publiques. Nous souhaitons que l’Union européenne, sur ses propres budgets, se dote d’un budget vert, c’est-à-dire une analyse détaillée des effets environnementaux de chaque dépense faite. Partant de cette analyse, cela permet, année après année, un processus d’amélioration continue visant à réduire puis supprimer les subventions néfastes pour l’environnement et augmenter celle qui lui sont favorables.

 

Verdir notre fiscalité

 

En lien avec l’OCDE, nous souhaitons également que l’Union européenne dote les Etats membres d’outils fiscaux permettant à chaque Etat, sur la base d’une pression fiscale égale, d’augmenter la fiscalité portant sur les activités et revenus néfastes pour l’environnement et de réduire la fiscalité sur les activités et revenus favorables ou neutres pour l’environnement. Des objectifs de verdissements des fiscalités des Etats membres pourraient être définis en prenant appui sur l’esprit du budget vert, en l’appliquant aux recettes.


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TRIBUNE de fondation du Parti, publiée dans le Journal du Dimanche le 27 septembre 2022


Plusieurs personnalités politiques dont Yann Wehrling, ancien ambassadeur à l’environnement, Florence Portelli et Vincent Jeanbrun, proches de Valérie Pécresse, et l’ancien député LREM Loïc Dombreval lancent dans cette tribune leur mouvement politique Les Écolos, qui veut défendre une « écologie de gouvernement ».

Le mouvement Les Écolos sera présidé par Yann Wehrling, ex-Vert, ancien ambassadeur à l’environnement, aujourd’hui vice-président de la Région Île-de-France à la Transition écologique.

Dans une tribune publiée par le JDD, plusieurs personnalités politiques annoncent le lancement d’un nouveau mouvement politique. Baptisé Les Écolos, ce mouvement veut structurer une « écologie de gouvernement », « utile », en opposition à une écologie française qui, selon eux, s’est éloignée de l’action « pour s’inscrire dans la radicalité à gauche ».

 

Urgence écologique : commenter ou agir ?

Plus que jamais, c’est la question qui traverse aujourd’hui l’écologie politique.


Commenter, pour celles et ceux qui sont militants depuis de longues années, nous l’avons fait tant et plus. Dénoncer, manifester, c’est, sommes toutes, à la portée de tout le monde. Tout le monde le fait-il ? Certes non. Est-ce utile ? Oui, évidemment, car c’est une pression salutaire. L’inverse, à savoir une indifférence généralisée face à la crise environnementale serait désespérant. Mais au regard de l’urgence, est-ce suffisant ?

L’écologie politique en France a pu être, par le passé, une force politique qui s’inscrit dans une perspective de « parti de gouvernement » qui a su, précisément, passer du commentaire à l'action. Comme elle l’est d’ailleurs avec force en Allemagne, en Autriche et dans plusieurs pays européens. Mais en France, elle s’en est éloignée pour s’inscrire dans la radicalité à gauche. Dont acte.


L’urgence environnementale exige qu’une écologie de gouvernement se structure en France

Le constat est là : cette écologie s'emploie à diviser la société, à invectiver ceux qui sont parfois mal informés, mal préparés. Au contraire, dans une période où nous n'avons jamais eu autant besoin de nous rassembler pour anticiper et préparer la transition écologique, l’invective et la dispersion sur des revendications souvent totalement anecdotiques, nous fait perdre un temps précieux. Certains pensent que l’urgence écologique implique l’impatience et la colère, nous pensons au contraire qu’elle exige calme et esprit constructif. Et, disons-le clairement, la transition écologique passe nécessairement par la mobilisation du monde économique. Contrairement à l’extrême gauche qui les désigne en ennemis à abattre, nous, nous saurons leur parler.


Plus que jamais, nous devons rassembler les acteurs de l'environnement et unir la société autour d'une même cause.

Car l’urgence environnementale exige qu’une écologie de gouvernement se structure en France. Qu’est-ce qu’une écologie de gouvernement ? Qu’est-ce qu’un parti de gouvernement au fond ? Tout simplement un parti qui, sans rien renier de ses convictions et aspirations profondes, sans aucunement perdre de vue l’ambition la plus forte, cherche sans cesse, sur tous les grands défis qui sont face à nous, des compromis de société pour avancer et progresser dans la bonne direction. C’est vrai que cela conduit à accepter de prendre sur nos épaules le poids du réalisme, à considérer les points de vue opposés, à composer avec nos adversaires. C’est indéniablement moins confortable que d’indiquer au monde, le doigt levé, le verbe haut, la marche à suivre.


Nous créons un nouveau mouvement politique écolo, pour une écologie qui construit

Il nous faudra trouver ces compromis de société pour faire évoluer notre modèle agricole vers plus de durabilité, notamment dans l’usage des intrants les plus problématiques pour la biodiversité et la santé. Notre méthode ne sera pas de vilipender sans cesse les agriculteurs qui, pour une majorité d’entre eux, aspirent à des changements en profondeur. Nous avons devant nous des défis gigantesques pour préserver et économiser la ressource en eau qui, canicule après canicule, sécheresse après sécheresse, ne sera plus en situation d’abondance. Pour la plupart des ressources naturelles et matières premières, nous entrerons également en pénurie. L’économie circulaire, à savoir « chercher la matière première et l’énergie dans nos déchets », va devenir une question stratégique pour notre économie.


Nos activités peuvent-elles se concilier avec la préservation des espaces naturels et des espèces animales et végétales dans toutes leurs diversités ? Nous le croyons. Le défi énergétique et climatique, troublé par la crise en Ukraine, révélant l’immense fragilité de notre souveraineté énergétique, nous questionne sur le modèle que nous devons construire pour demain. L’énergie nucléaire ne peut plus être écartée. Même en Allemagne, son usage se révèle incontournable. Quant aux énergies renouvelables, notamment l’éolien, son acceptabilité peut atteindre des limites dans certains territoires. Pour autant, difficile d’y renoncer. Mais n’oublions pas les potentiels énormes que nous avons à développer avec le solaire sur les toits et parkings, les espoirs de la géothermie profonde et de surface, de l’hydrogène, et, surtout, les immenses économies d’énergie que nous pourrions encore faire et que la crise actuelle nous oblige à mettre enfin en œuvre sérieusement.


C’est cette envie de travail de fond qui nous anime, pour répondre très concrètement aux exigences des jeunes générations qui nous interpellent avec urgence, et à juste titre.

C’est pour cela que nous créons un nouveau mouvement politique écolo, Les Écolos, pour une écologie qui construit, une écologie de gouvernement, une écologie utile. »

Discours de cloture de la journée de lancement du parti LES ECOLOS, le 1 er octobre 2022 - par Yann Wehrling

Notre nouveau parti « les écolos » est crée !


Merci aux fondateurs, Florence, Vincent, Loïc, Roland, Sarah, Mathieu, Anne-Sophie, Sandrine, - mention spéciale pour Gersende sans qui toute cette journée n’existerait pas – et aussi Inès, Adam, Anisse, Christophe et Yann qui nous ont donné un beau coup de main

pour l’organisation de cette journée de lancement – merci à vous tous d’avoir porté avec moi cette idée au cours des derniers mois.

Merci à celles et ceux qui nous ont d’ores et déjà rejoint depuis.

Merci à vous, ici présent, qui allez, je l’espère, franchir le pas de l’adhésion.


Créer un parti, dans la période actuelle est un pari que certains diront de fous.

La politique serait, dit-on, mal vue des français.

Je n’en suis pas si sûr. Elle a toujours été décriée. L’est-elle plus aujourd’hui, qu’avant ? Je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que la dépolitisation n’est pas bonne pour la démocratie… jamais. Elle crée un vide qui est bien vite rempli par les mouvements les plus radicaux. Et je crois que c’est très exactement ce à quoi nous assistons aujourd’hui.

 

Avez-vous d’ailleurs remarqué un détail qui n’en est pas un en réalité.

Quand on regarde la représentation politique à l’Assemblée nationale, la majorité des parlementaires sont issus de partis qui ont renoncé à tout fonctionnement démocratique. La plupart ont choisi un mode de fonctionnement où toutes les décisions sont prises par un seul homme ou une seule femme. Quel rapport à la démocratie peuvent entretenir des élus issus d’un tel mode de sélection du personnel politique qui compose leurs groupes ?  

 

C’est peut-être un premier point sur lequel je veux m’appuyer pour justifier de la création de notre parti : celui de la pluralité politique et démocratique. La simplification à l’extrême du paysage politique avec un parti central dont la colonne idéologique est objectivement faible, et deux ailes radicales à droite et à gauche, est, en soi, un sujet sur lequel nous devons nous mobiliser pour recréer, en France, plus de diversité, notamment dans cet espace situé entre ces deux trop puissants pôles extrêmes.

 

Pluralité politique donc, et plus précisément dans l’offre politique qui est celle de l’écologie politique. J’ai l’intuition que notre époque fait de l’écologie un champ politique important qui, faute d’offres plurielles, s’est écrasée et marginalisée dans l’extrême gauche. Il est des chemins comme celui de l’écologie qui sont incontournables. Mais si celui qui vous propose un chemin est inquiétant, loufoque, ou repoussant, vous préférez ne pas y aller. Pour tous les électeurs, militants, et élus sincèrement écolo, il est insupportable de penser que la seule offre politique écolo soit aujourd’hui d’être aligné derrière Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise. Il est insupportable de laisser, jour après jour, l’écologie se ridiculiser et nous laisser entrainer dans ce triste spectacle. Nous n’avons rien à voir avec cette écologie consternante, alors que, nous sommes écologistes. Une des premières raisons d’être de la création de notre parti, c’est de nous distinguer, d’offrir une alternative politique pour un vote écolo pragmatique. Nous voulons offrir aux électeurs écolos un autre bulletin de vote.

 

La droite, comme la gauche ont une aile radicale et une aile modérée. L’écologie a son aile radicale. On le constate tous les jours et sans aucune nuance. Il est temps qu’existe en France, pour l’écologie, une aile modérée. C’est cela que nous faisons en créant « les écolos ».


Certains ont dit que nous étions un parti écolo de centre droit.

Oui, beaucoup des fondateurs ont une histoire à droite ou au centre droit. Moi-même, j’ai une histoire politique qui a démarré chez les Verts (quand ils avaient pour positionnement le « ni droite ni gauche », mais ça, tout le monde l’a oublié) et s’est poursuivi dans un parti centriste qui a eu une envie d’ouverture à l’écologie… devenue aujourd’hui faiblarde. Ce que disent nos histoires respectives, c’est que l’écologie n’a pas toujours été de gauche et que, dans bien des situations, des écologistes ont su travailler avec la droite. Dois-je rappeler que d’éminents écologistes ont conseillé l’action de Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy. Que ces conseils ont eu des résultats notoires qui furent des avancées environnementales essentielles : la Charte de l’Environnement, la loi sur l’air, le Grenelle de l’environnement. Certains esprits chagrins diront que ces gouvernements de droite n’ont pas été assez loin ? Je reviendrai sur cette notion de « pas assez loin ». Mais comparons avec la gauche ? Entre 1997 et 2017 la gauche a été au pouvoir pendant 10 ans, la droite pendant 10 ans. Je l’ai dit, le bilan de la droite, c’est la Charte de l’Environnement adossée à la Constitution et instaurant le principe de précaution, c’est le Grenelle de l’Environnement créant les fonds chaleur et déchets qui, depuis plus de 15 ans financent les déchetteries, les centres de tris, la géothermie et les chaufferies bois. La gauche, c’est quoi ? je cherche. Je n’ai pas d’exemple… et pourtant, dans les années de gouvernement de gauche, les Verts étaient à chaque fois dans les coalitions gouvernementales.

 

Nous avons cette lucidité et cette honnêteté de reconnaître que la droite a fait mieux que la gauche en matière d’écologie. Sans doute est-ce donc pour cela que nous sommes nombreux, au sein de ce nouveau parti à faire le choix d’un travail avec cette droite qui, comme A Juppé, JL Borloo, M Barnier, NKM, C Jouano, et aussi V Pecresse ont très clairement intégré la question environnementale dans leur logiciel de pensée politique.

 

La culture du compromis – écologie de gouvernement

Cette lucidité, c’est du pragmatisme et une volonté d’être avant tout efficace dans l’action. Nous sommes des écologistes et notre boulot c’est de faire avancer l’écologie avec celles et ceux qui sont prêts à avancer avec nous.

 

Tout à l’heure, Daniel Cohn Bendit a dit quelque chose de très important. Il a expliqué comment, en Allemagne, les Grünen agissent. Ils établissent un programme et des mesures. Ils portent ces idées dans le débat public. Ils engagent ensuite des discussions avec d’autres forces politiques et élaborent des compromis qui constituent ensuite des plateforme gouvernementales tant au niveau local que national. Les Grunen ont su construire des coalitions avec la droite. Ils ont gagné des élections avec la droite. Ils sont eux-mêmes à la tête de plusieurs länders et mairies, dans des coalitions avec la droite. Ce choix stratégique de faire avec celles et ceux avec qui il est possible de conclure des accords, leur a fait faire un bond important dans l’opinion publique allemande, un bond en crédibilité. Regardez d’ailleurs, aujourd’hui, dans la situation énergétique difficile dans laquelle est l’Allemagne, c’est un ministre vert qui a annoncé la prolongation de deux centrales nucléaires. On est aux antipodes de ce que sont les Verts français.

Cette idée même de compromis est absolument fondamentale et est constitutive de notre parti. Nous ferons des propositions, aussi ambitieuses que possibles, mais nous savons d’avance que pour qu’elles aient une chance d’être mise en œuvre, il nous faudra les négocier, les amender.

 

Cela fait de nous un parti de gouvernement au sens où nous acceptons d’avancer le principe de compromis. Oui, le pas à pas, nous le revendiquons. Car quelle est l’alternative des écolos radicaux ? le commentaire, l’invective et le rejet au motif que « ça ne vas pas assez loin » ? Ce « Non » à tout, ce refus d’avancées modestes au motif qu’elles ne sont pas majeures, aboutit au statuquo. Oui, nous revendiquons le fait qu’il vaut mieux avancer lentement que ne pas avancer du tout. Cela fait une grande différence avec l’écologie radicale. J’ai en tête un exemple qui dit tout de ce qui fera notre différence : la discussion et l’adoption, la semaine dernière, à la région Ile de France, d’un plan d’adaptation au changement climatique. Le premier de cette ampleur en France. 60 actions concrètes dont la plupart sont à la fois basées sur les recommandations d’experts et de scientifiques et aussi sur des solutions dites basées sur la nature telles que la végétalisation des villes ou la création de zones humides. Le seul groupe politique qui a voté contre, c’est EELV. Pourquoi ? Parce que ça ne va pas assez loin ? Qu’aurait été un plan qui va « assez loin »… ils ont été incapables de le dire. Ce faisant, ils ont voté contre la désimperméabilisation de 5000 hectares, la création de 1000 fontaines à eau, d’abris climatiques à moins de 10 minutes de chaque habitant, la plantation de 2 millions d’arbres dans les villes, la résorption de 35 points noirs de la trame verte, la restauration de 700 hectares de zones humides, le tout mobilisant une enveloppe de 1 milliards d’euros. Heureusement, nous avons adopté ce plan. EELV au pouvoir, c’eut été : étouffez tous dans ces étés caniculaires et contentez-vous de regarder le malheur vous tombez sur la tête tout en dénonçant sa survenue.

 

Mais écologie pragmatique, ça ne veut pas dire écologie triste. Je trouve qu’Emmanuel Macron a fait de l’écologie une question technique dénuée d’âme. Je passe sur l’usine à gaz gouvernementale qui contribue à cette désincarnation et nous plonge dans les méandres administratifs complexes, voire kafkaïens, dont la France a le secret. Ce que je crois surtout, c’est que l’écologie doit être portée, non seulement pas des élus à tous les niveaux, mais aussi par les citoyens que nous sommes tous. Les solutions ne sont pas que techniques. Nous, nous voulons une écologie de conviction, une écologie du vécu,  une écologie voulue, avec ce souci de ne pas seulement faire les choses parce qu’il le faut techniquement, mais aussi parce qu’il le faut moralement. C’est cela l’écologie positive.

 

Un mot sur « cette accélération » que veut engager le gouvernement sur les énergies renouvelables. Bien sûr qu’il faut accélérer… mais que ne l’ont-ils fait plus tôt ? Depuis 5 ans, il y a eu une forme d’hésitation qui nous met dans la situation énergétique dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Et l’Ukraine n’a malheureusement rien à voir là dedans. Ils ont hésité sur le nucléaire, ils ont hésite sur le renouvelable, ils ont hésité sur la sobriété… résultat des courses, durant le dernier mandat, rien n’a avancé: pas plus le nucléaire, que le renouvelable, ou la sobriété.  


Si l’accélération des ENR est souhaitable, je formulerais néanmoins une alerte et une proposition.

L’alerte, c’est que certains articles de la loi ont de quoi inquiéter les amoureux de la nature… à juste titre. J’invite le gouvernement à faire preuve de modernité en matière d’écologie, à savoir : ne plus jamais séparer les enjeux climatiques des enjeux de biodiversité. Les deux sont liés, les deux sont d’égale importance. Ce serait une grave erreur de développer les ENR au détriment de la nature et certains signaux d’alerte ont inquiété les associations de protection de la nature et je crois qu’elles ont raison.

La proposition est de porter la question de la sobriété sur des bases plus pérennes que le simple « passer l’hiver » et « mettre un pull … fut-il à col roulé ». Lors du Congrès des Régions de France, Carole Delga a fait la proposition que la rénovation énergétique du logement, aujourd’hui largement pilotée par l’Etat tant du point de vue réglementaire que financier, soit portée par les Régions. Ce serait un acte très concret de décentralisation qui permettrait, j’en suis certain, de gagner en efficacité dans ce chantier colossal et essentiel qu’est la dépense énergétique dans le bâtiment. Les Régions connaissent leurs territoires, savent les contraintes climatiques, travaillent au quotidien avec les communes. Elles seront des accélérateurs des économies d’énergies, et donc des réductions de GES, dans ce secteur du bâtiment. En lien avec les départements, elles pourrons également combiner cette action sous un angle social car qui dit rénovation énergétique des logements, dit baisse de la facture énergétique, et dit, donc, augmentation du pouvoir d’achat.


Nous avons nous une lourde tâche, car construire une offre politique, elle se fera avant tout sur le fond.


L’écologie de gouvernement, c’est peser pour obtenir des changements. Obtenir des changements, c’est définir lesquels, les prioriser, ne pas se perdre dans des détails, construire la proposition qui sera la mesure qui s’appliquera dans le pays ou dans sa ville, son département ou sa région. Travaillons à cela en perspectives des prochaines élections locales, européennes et nationales. Être une écologie de gouvernement, c’est préparer les compromis qui fondent ensuite un programme d’action dans un gouvernement. Préparons les points sur lesquels nous voulons avoir des avancées.

 

L’année 2023, sans élection, nous y aidera. Très concrètement, Nous vous proposons 5 premiers groupes de travail qui nous paraissent être les sujets clés à creuser dans les prochains temps :

 

1-   Un premier sur les enjeux climatiques avec une attention particulière sur le diptyque : consommation/production d’énergie. Consommation d’énergie qu’il nous faut durablement et sérieusement envisager à la baisse. De nombreuses technologies, notamment numériques, peuvent nous aider. Le vaste chantier de la rénovation de notre parc immobilier manque singulièrement de souffle et de résultats. Du côté de la production, le mix énergétique nucléiaire+ENR, qui a pourtant été acté depuis longtemps dans la stratégie du pays, s’est totalement pris les pieds dans le tapis. Le gouvernement semble avoir pris la mesure du problème, mais restons prudent sur la mise en œuvre, notamment la bonne articulation avec les enjeux de biodiversité et de paysages. Je pense aussi que nous devons enfourcher le chantier maintenant prioritaire de l’adaptation. En IdF, nous avons commencé. Il faut maintenant déployer l’action à l’échelle nationale


2-   Un second sur l’alimentation et la consommation, évidemment totalement en lien avec la question de la production agricole. Le monde agricole n’a jamais été autant sous pression. Aux injonctions environnementales s’ajoutent maintenant les pressions climatiques, le tout dans un contexte où la plupart des agriculteurs vivent de plus en plus mal de leurs activités. Réussir la transition écologique de notre agriculture notamment dans l’usage des intrants les plus problématiques pour la biodiversité et la santé est donc un défi particulièrement complexe. Mais les invectives et le sentiment d’agri-basching ne fera rien avancer. La méthode qui avait existé pendant le Grenelle avait permis le dialogue et la construction de compromis entre le monde environnemental et le monde agricole. Si on a réussi un jour, on peut réussir à nouveau. Dans ce domaine, plus encore que dans d’autres, la méthode à laquelle nous croyons, dialogue et compromis, sera la bonne.


3-   Un troisième sur le vivant, pour refonder notre rapport au vivant non humain incluant l’érosion de la biodiversité et le bien-être animal. Une majorité de français

ne supporte plus que nous ayons des comportements « inhumains » envers les animaux. L’absence de prise en compte de cette exigence conduit à tous les excès et violences. Apaiser, c’est tenir compte de ces demandes. Dans de nombreux domaines où nous utilisons, interagissons ou exploitons des animaux, des progrès peuvent être faits. Plus globalement, la nature sauvage doit retrouver plus de place tout autour de nous. La renaturation des villes et des délaissés est un projet de grande ampleur que nous devons faire monter en puissance. Nous devons par ailleurs améliorer sensiblement la coexistence entre les espaces naturels, les espèces sauvages animales et végétales, et nos activités dans toutes leurs diversités, notamment celles qui restent aujourd’hui trop impactantes sur la nature.


4-   Un quatrième sur l’économie circulaire qui est un concept qui doit urgemment passer à la massification des meilleures pratiques car c’est non seulement une réponse forte à bien des dégradations environnementales liées à l’exploitation excessives des ressources naturelles, mais c’est aussi un enjeu stratégique pour notre économie dont des pans entiers sont aujourd’hui menacés par la raréfaction des matières premières.


5-   Et un cinquième sur l’eau. Avec le changement climatique, le cycle de l'eau se modifie et impacte de plus en plus fortement notre quotidien, nos économies, notre agriculture et évidemment les éco-systèmes.

 

Ces 5 chantiers thématiques auront en commun de penser des réponses à 4 niveaux possibles de décision : le local, le national, l’européen et l’international. Et je souhaiterais que nous puissions aussi avoir des réponses, sur ces 4 chantiers, propres aux outre-mer, souvent grandes oubliées des travaux des partis politiques.

 

Par ailleurs, nous allons nous structurer :

 

Au plan national, nous allons mettre en place nos instances internes. Un Bureau composé des membres fondateurs a été mis en place. Un premier conseil national sera mis en place. Je lance ici un appel à candidature. Nous le réunirons début 2023.

 

Comme dans tous les partis, nous allons mettre en place une structuration régionale. Au fur et à mesure que nous grandirons, nous mettrons en place des antennes régionales du parti. J’espère que nous pourrons, début 2023, présenter une architecture avec une représentation dans chaque région en métropole et dans les outre mers.

 

Je veux aussi rappeler les innovations de notre parti car nous devons innover dans le mode d’organisation des partis. Nous avons décidé d’accepter la double appartenance car il est temps de changer d’époque, d’arrêter avec les partis « armée de soldats ». « Dans la vraie vie » comme disent certains, nous avons tous des avis nuancés. Partager 100% des positions et positionnements d’un parti est évidemment une vue de l’esprit. A nous de faire preuve d’ouverture.

 

Innovation encore : 10% du montant total des dons et cotisations seront versés dans un fonds qui nous servira à appuyer des actions d’innovation d’écologie politique qui aille dans le sens de nos valeurs et objectifs. Un jury sera mis en place et permettra de faire des choix, chaque année, de projets destinataires de ce fonds.

 

Nous venons de vous expliquer pourquoi il fallait que notre parti voit le jour. En réalité, on se demande pourquoi on a attendu. Allez, au travail, c’est parti !

Et nous comptons sur vous pour nous aider maintenant à croître !


La dernière séquence électorale de l’élection présidentielle et des élections législatives nous livre un paysage politique qui nous questionne profondément. Faute de majorité claire au Parlement, les avancées sur les sujets prioritaires de société pourraient être enrayées. L’écologie est de ces sujets. Dans ce contexte fragile, nous avons la conviction qu’une force écologique nouvelle doit exister en France, étrangère au dogmatisme et à la posture. 

Au-delà d’une question de positionnement politique, il s’agit également d’une question de vision du développement durable.

En effet, il n’est plus temps de se lamenter ou de se contenter de dénoncer, il est vital de passer à l’action. Ainsi, ne rejetons aucune option par idéologie. Il faudra des changements de comportements, des efforts collectifs et individuels, mais également des réponses techniques et technologiques soutenues par la recherche et l’innovation, tant au plan local, national, européen qu’international. Des investissements publics sans doute encore plus importants seront nécessaires pour soutenir toutes les transitions, et, en dernier recours, des décisions législatives réglementaires et fiscales. 

Notre initiative aspire donc à la création d’une écologie réaliste, une écologie qui recherche les solutions les plus adaptées, les plus acceptables, les plus efficaces. Une écologie des solutions, une écologie de l’espérance pour accompagner tous les acteurs dans la transformation de nos activités.

Nous croyons à la culture du compromis. Nous ne souhaitons pas punir mais encourager et accompagner les transformations économiques. A ce titre, nous pensons que l’économie fera sa transition à la fois en s’appuyant sur l’innovation, les start-ups, l’économie sociale et solidaire, mais également en travaillant avec les grands groupes industriels. Nous avons la conviction que les territoires et les collectivités locales sont les lieux d’expérimentation et de réalisation de l’écologie des solutions que nous appelons de nos vœux.

Nous vous invitons aujourd’hui à vous investir à nos côtés dans la construction de cette nouvelle force politique écologiste des solutions réalistes. 

Yann Wehrling

Président

Ambassadeur à l’environnement de décembre 2018 à juin 2021, Yann Wehrling est actuellement Vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France en charge de la Transition écologique, du Climat et de la Biodiversité.

De 2005 à novembre 2006, il a exercé la fonction de secrétaire national des Verts.

Il est élu conseiller de Paris en 2014.

Illustrateur et spécialiste de faune sauvage, il publie en 2022 « Tous dans le même bateau » un roman graphique alertant sur l’extinction massive de la biodiversité et les solutions pour agir.


« Nous n’avons qu’Une seule planète.

Il n’y a pas de plan B. Nous avons le devoir et la responsabilité de passer à l’action. Il y a des solutions et il est encore temps d’agir »


Florence Portelli

Vice-Présidente

Maire de Taverny

Vice-présidente de la région Ile de France en charge de la culture

Roland Marion

Vice-Président

Géologue, Roland Marion a travaillé en bureau d'études dans le Nord de la France et dans le Nord de l'Europe sur des problématiques de résorption de sites pollués, avant de rejoindre un état établissement public, à différents niveaux de responsabilité. Actuellement Maire adjoint en charge de l'environnement dans le Maine et Loire, et Conseiller Régional délégué à la Transition Energétique et Ecologique en pays de la Loire, il travaille à la mobilisation et à l'action autour des enjeux climatiques dans toutes ses composantes.


« Des milliards d'année pour créer la vie, des centaines de millions d'années pour la voir s'épanouir, quelques centaines de milliers d'années pour faire l'Homme, quelques décennies pour tout gâcher. Engagé, par nature. »

Gersende Le Maire

Secrétaire générale

Avocate de 2013 à 2018 puis juriste jusqu’en 2021, Gersende Le Maire a rejoint la Région Ile de France en 2022 en tant que collaboratrice du groupe majoritaire Ile-de-France Rassemblée en charge des sujets environnementaux. 


« Il n’y a rien de plus gratifiant et enthousiasmant que de devenir acteur de la transition écologique. Des solutions innovantes se développent à tous les niveaux. Les acteurs politiques doivent accompagner et soutenir cette transition écologique activement et concrètement. »

Mathieu Cuip

Trésorier

Mathieu Cuip

conseiller régional d'Ile de France

Anne-Sophie Condemine

Vice-Présidente

Après des années passées à l’étranger puis d’engagements associatifs divers, et après avoir siégé au conseil économique et social régional, Anne-Sophie s'engage en politique en 1999 et défend l’idée d’un rassemblement au-delà des partis dans un esprit de construction des forces progressistes, humanistes, écologistes et européennes.

Anciennement conseillère régionale en Auvergne Rhône-Alpes et adjointe au maire de Lyon déléguée à l’emploi, Anne Sophie est aujourd'hui conseillère municipale à Lyon, élue dans le 2 -ème arrondissement, en charge des commerces, de l’emploi, du tourisme et des grands événements.


"Toute mon expérience politique s’inscrit dans cette certitude, qu’il est toujours possible de travailler ensemble lorsque nous partageons les mêmes valeurs et le même désir d’agir sans sectarisme."

Vincent Jeanbrun

Vice-Président

maire de l'Haÿ-les-Roses

conseiller régional d'Ile de France

Sarah Nerozzi-Banfi

Vice-présidente

Conseillère au sein du cabinet de la Présidente de la Région Ile-de-France de 2015 à 2021, Sarah Nerozzi-Banfi est actuellement Secrétaire générale du groupe majoritaire "Ile-de-France Rassemblée" au sein de cette collectivité. Adjointe au maire d'Herblay-sur-Seine (95) chargée de la Culture et de la Jeunesse, elle se présente en juin 2022 aux élections législatives dans la 3e circonscription du Val d'Oise. Diplômée de Sciences Po, elle y enseigne depuis plusieurs années la Culture générale en tant que maître de conférences. En 2016, elle co-écrit l'ouvrage "Echos d'une jeunesse engagée" afin de contribuer à porter la voix de la jeunesse auprès des candidats à la présidentielle de 2017.


""Habitante d'un territoire aux enjeux environnementaux multiples, j'ai décidé de rejoindre Les écolos pour porter et défendre des mesures concrètes et efficaces à destination de tous. L'urgence climatique implique d'aller bien au-delà des clivages et logiques partisanes, tandis que la préservation de notre environnement ainsi que le développement durable doivent irriguer l'ensemble de nos politiques publiques. Ce double enjeux est à l'origine de ce mouvement, il était évident de m'y investir !".

Loïc DOMBREVAL

vice-président

Ancien député des Alpes maritimes, auteur de la dernière loi portant sur le bien-être animal.

Hubert DEJEAN DE LA BATIE,

Membre du Bureau

Vice-Président de la Région Normandie en charge de la transition environnementale et énergétique, maire de Sainte-Adresse 

 

Sandrine LAMIRÉ

Membre du Bureau

Conseillère régionale d'Ile de France, conseillère municipale de Brunoy

Inès Andrieu d’Iray

Secrétaire générale adjointe

Diplômée de SciencesPo Paris en politique environnementale, Inès Andrieu d’Iray a tout d’abord accompagné la transition écologique des collectivités locales et des entreprises, avant d’œuvrer en faveur de la protection des espèces au sein de l’UICN.

 

« L’écologie, ou la science de l’habitat, ne doit plus être considérée comme une punition mais bien comme un outil nous permettant de comprendre et adapter nos comportements à la santé de notre maison, de notre planète. Devant la dette écologique qui ne cesse de croître, agissons de manière pragmatique pour faire immerger des solutions concrètes et renouer le dialogue avec TOUS les acteurs de la transition écologique. »


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